Suspension définitive de mon blog

avril 14, 2010

Je suis très, très désolé de ne pas avoir actualisé le contenu de ce blog pendant 2 ans et demi…

Je voudrais vous annoncer aussi le fait qu’à partir d’aujourd’hui je n’actualiserai plus les versions française et allemande de mon blog:  une des raison pour lesquelles j’ai laissé d’écrire est qu’il prend trop du temps de préparer le même contenu en 6 langues et, en considérant les réponses des lecteurs, ça me paraît mieux de me concentrer à d’autres versions avec plus de réponses.  Je continuerai à écrire en anglais, coréen, espagnol et japonais, donc je vous prie de lire une des autres versions…

En vous appréciant d’avance, je vous salue cordialement,

Miguel Yasuyuki Hirota

Auteur du blog « Vers la démocratisation économique »


Mon voyage en Europe

octobre 31, 2007

Ce mois j’ai visité quelques pays européens pour apprendre plus sur les systèmes de monnaie complémentaire et/ou d’autres sujets en relation. Je vais décrire mes expériences en bref et d’une façon chronologique.

Je suis arrivé à Zurich, Suisse pour rendre visite au Money Museum, un de peux d’endroits dans le monde où l’on fait des recherches sur les systèmes monétaires historiques (Note: ce musée n’est ouvert que les mardis à l’après-midi!). J’ai appris que la Sunflower Foundation , qui maintient cette institution, vise à organiser le Money Forum en 2010 où les experts de ce sujet échangeront leurs opinions, au-delà de montrer des pratiques de monnaies complémentaires. A la nuit j’ai eu la chance d’aller à une intervention sur les monnaies romaines qui nous raccontent pourquoi il a fallu tuer Jules César (car le Sénat ne le voulait pas), et j’ai eu pas mal de curiosité sur le message transmis dans ce moyen d’échange. 

Le jour suivant je suis allé à Lausanne pour une réunion avec M. François de Siebenthal qui met en place des systèmes de crédit social en différentes parties du monde (Cliquez ici en savoir plus ). La première initiative est née au Madagascar pour donner des crédits à des systèmes d’irrigation, des logements, des églises et des centres culturels etc. en monnaie complémentaire, et il m’a dit que cela est un bon succès. Il a mentionné aussi l’importance du revenu universel, en soulignant que ses projets contibuent à le faire une réalité. Un autre épisode intéressant est qu’il m’a racconté que les suisses ont plus de contrôle sur leur banque centale que leurs voisins dans l’Eurozone, n’hésitant pas à me montre sa fierté à l’autonomie nationale.

Depuis je suis allé à Lille pour assister à une conférence sur le projet SOL , un système de monnaie éléctronique qui fonctionne comme une façon avancée d’entraide et aussi comme une carte de fidélité parmi les acteurs d’économie solidaire. La conférence a commencé avec une présentation introductive par M. Philippe Derruder qui a dit que notre système monétaire n’est pas parvenu à améliorer ni notre environnement ni les aspects humains, en éclairant que l’argent n’est qu’un “lien basé sur la confidence sociale,” en dénonçant l’“illégimité de la création monétaire par le secteur bancaire” en ce moment et en concluant que les monnaies complémentaires sont un outil pour l’autonomie économique. Mme. Célina Whitaker, de l’équipe du projet SOL, a donné une intervention générale sur les systèmes de monnaie complémentaire et aussi sur le sien, suivie par un tour guidé à de différents magasins qui acceptent SOL (un magasin de commerce équitable, une association qui promeut l’utilisation partagée des vélos etc). En ce moment on a émis 1 500 cartes en Nord-Pas-de-Calais, et l’enjeu est comment continuer ce système quand la période d’expérimentation finira en décembre 2008.

La dernière destination a été Madrid où j’ai donné une intervention générale sur les monnaies complémentaires. M. Jaap Vink de Stro (une association aus Pays-Bas) a donné sa présenation sur les projets que cette fondation met en place, comme C3 (Circuit de Consommateurs et de Commerce), un système interne d’échange appuyé par l’argent officiel qui fonctionne déjà à Porto Alègre, Brésil comme Compras, avec 575 entreprises qui circulent R$410 000 (environ 160 000 euro ou US$ 227 000), monnaies basées sur des biens en Amérique Centrale (l’Honduras et Le Salvador, visitez ici pour en savoir plus) et Fomento à Fortaleza, Brésil (visitez ici pour comprendre son méchanisme). Après ma présentation c’était Mme Stefania Strega des Canaries qui a parlé que l’argent devrait se circuler comme le nitrogène dans le monde naturel, en mettant l’accent sur l’importance de la vision holistique. Quelques initiatives existantes de Bancos del Tiempo (Banques du Temps), telles comme une pour des familles avec des problèmes et une autre pour les jeunes, et j’ai été convaincu qu’elles se développeront beaucoup plus encore.

Le jour suivant j’ai appris d’autres phénomènes intéressant en Espagne, comme le portal d’économie solidaire qui contient aussi beaucoup des informations sur l’Amérique Latine, Economistas sin Frontera(Economistes sans Frontières) et http://www.noticiaspositivas.net(version espagnole du site brittanique www.positivenews.org.uk) et la banque solidaire coop57. J’ai été impressioné de ce dynamisme et je voudrais y travailler, en me maintenant en courant avec eux…


Visite à Wörgl, Autriche

novembre 7, 2006

Photo dans le musée municipal  La Statue de Michael Unterguggenberger à côté de la mairie  Mme. Veronika Spielbichler  L'Institut Unterguggenberger  Borne

Le 03 novembre 2006 j’ai visité l’Institut Unterguggenberger à Wörgl, Tirol, Autriche et ai eu un dialogue avec Mme. Veronika Spielbichler sur l’événement historique des « certificats de travail » dans les années 1930s et des projets actuels.

La première chose qui a attiré mon attention quand je suis arrivé à la gare Wörgl sont les bornes. Le 1er Janvier 1 AD est arbitrairement choisi comme le jour où €1 est déposité avec l’intérêt composé de 3% par an, et des événements historiques(comme la Destruction de Jérusalem, Le Concile de Nicée, La Chute de Constantinople et la Chute de Bastille) sont montrés toujours avec le montant du dépôt à ce momont-là(à la fin on ne saura plus comment compter des numéros si énormes). Evidemment la publication du livre « l’Ordre Economique Naturel » (livre(en anglais), borne) en 1916 par Silvio Gesell et l’émission des « certificats de travail » (à se décrire plus tard) en 1932 sont incluses dans cette série, en mettant l’accent sur l’importance de la réforme monétaire.

Et je suis allé à l’Institut Unterguggenberger, logé dans le même bâtiment où Michael Unterguggenberger a habité. Mme. Spielbichler m’a amené au musée municipal pour me montrer quelques photos, publications et d’autres souvenirs de cette expérience historique. En 1932 Michael Unterguggenberger, alors maire de Wörgl, a émis les « certificats de travail » pour stimuler l’économie locale, et ils sont très, très réussis grâce à leur « oxidation » (on devrait payer 0,1 schilling pour chaque note de 10 schillings si l’on en tient une jusqu’au mois prochain, c’est-à-dire perte mensuelle de 1% de la valeur nominale). Même si cette expérience a été interdite par les autorités autrichiennes l’année suivante, elle est connue dans le monde comme le succès le plus grand de l’« oxidation » que Silvio Gesell suggéra dans son livre en 1916.

Mais il est encore plus important que cette expérience ne soit pas seulement historique: Mme. Spielbichler m’a racconté sur la situation actuelle à Wörgl. Ces bornes, construites avec le financement de la mairie(avec le message du maire actuel) et de la même banque qui appuya cette initiative il y a plus de sept décennies, est une bonne preuve que la communauté locale s’en souvient encore. Cet institut rassemble des informations sur les expériences contemporaines en Europe, donne des avis à ceux qui veuillent introduire des initiatives similaires et joue un rôle actif dans la mise en oeuvre de l’I-motion, une initiative locale pour promouvoir les activités communautaires des jeunes. Elle m’a dit que l’année 2007 sera celle d’« argent libre » et il y aura des événéments(tels comme expositions et théatres).

(Errata: la banque qui a financié les bornes n’est pas celle-là qui a appuyé l’initiative en 1932.  Merci beaucoup, Mme Veronika Spielbichler, pour la correction)

Je trouve très bien que pas mal d’habitants là-bas se souviennent encore d’un tel événement historique. J’espère que ça aille bien à tous là et bien de succès à eux.


La conférence “régionalisation monétaire” à Weimar, Allemagne

octobre 9, 2006

La conférence internationale académique “Régionalisation Monétaire – Systèmes de Monnaie Locale comme Catalystes pour le Développement Régional Endogène” a été faite à Bauhaus Weimar-University à Weimar, Allemagne le 28 et 29 septembre, en attirant plus de 250 participants pas seulement d’Europe mais aussi d’Afrique du Sud, d’Argentine, de Corée, d’Inde, d’Indonésie, d’Iran, du Japon et de Nouvelle Zélande. Les rechercheurs allemands et internationaux, qui regardent les monnaies communautaires en tant qu’un moyen de développement autonome pour chaque région, ont donné des présentations très importantes.

Selon le programme le premier jour commencerait avec la présentation sur Internet par Bernard Lietaer, qui a classifié les monnaies communitaires comme partie des “monnaies complémentaires” du point de vue taoïste de yin-yang, mais la connexion très mauvaise à Internet a obligé que Margrit Kennedy, qui a travaillé depuis longtemps avec Lietaer, devait parler à son lieu. Il(en fait elle) a dit que le yang symbolise les valeurs masculines comme concurrence et expansionisme lorsque le yin représente les féminines comme égalité et durabilité, et que le rôle des monnaies complémentaires est de remplir le yin insuffisant car notre système économique actuel n’est géré que par les monnaies officielles qui promeuvent le yang.

Après cela, quelques examples historiques en Europe et Etats-Unis ont été donnés. Jérôme Blanc, de Université Lumière Lyon, France, a éclairé que les monnaies locales furent émues par de différents acteurs(tels comme mairies, associations, entreprises locales et banques) pour la promotion de l’économie locale ou son développement autonome, que les banques régionales émettaient leurs propres argents en France et Allemagne dans son première étape d’industrialisation et qu’il avait pas mal d’initiatives dans les siècles XIX et XX. Loren Gatch, d’University of Central Oklahoma, Etats-Unis, a mentionné qu’il avait des pratiques similaires dans la décennie 1930 pendant la Grande Dépression aussi aux Etats-Unis, en emphatisant l’importance de planifier des monnaies locales en tant qu’un instrument pour l’intérêt de chaque individu et/ou entreprise.

Et deux présentations ont été suivies à propos de la structure de “régions”. Roger Lee, d’University of London, a dit sur l’importance de maintenir les “géographies économiques” qui se trouvent sous la pression de la mondialisation actuelle, parce que les économies sont gérées plus à niveau de cettes zones qu’à niveau national. Robert Musil, d’Université de Vienne, Autriche, a présenté son étude basé sur la théorie de rétification, en disant que les régions riches sont inclinées à gouverner des autres plus pauvres et qu’on besoin de differents types de monnaies complémentaires pour de différentes activités régionales, y inclus l’aide mutuelle et le financement. Et Nigel Thrift, de Warwick University, Royaume-Uni, a dit que nous avons besoin d’avoir un autre système financier qui soigne des aspects sociaux et développements régionaux car notre société maintenant est de plus en plus controlée par le capital financier.

Le deuxième jour a commencé avec Martina Schäfer, de la Technical University of Berlin, sur les initiatives de REGIO(monnaies régionales) qui ont émergés en Allemagne dans les dernières quatre années en tant qu’un moyen de créer une économie de production et consommation locale et promouvoir des activités d’associations, au-delà de montrer quelques points clés sur le succès de REGIO. Jonathan Warner, de Dordt University, Iowa, Etats-Unis, a dit sur la tendence actuelle de monnaies locales dans son pays.

Des économistes établis aussi ont donné leur analyses sur les monnaies communautaires. Wolfgang Cezanne, de Cottbus University, a montré sa recherche sur ce mouvement et aussi sur l’”argent oxidable”, suggéré par Silvio Gesell(1862-1930). Gerhard Rösl, de Regensburg University qui a une fois travaiilé pour la Banque Fédérale d’Allemagne, a dit qu’il est à faveur de ces initiatives, même s’il est sceptique sur leur efficience dans l’économie locale. Et Henning Osmers, d’Universität Oldenburg, Allemagne, a expliqué comment la politique monétaire est affectée par les monnaies régionales.

On a donné des pratiques réeles à l’après-midi. Peter North de Liverpool University, Royaume-Uni, a dit sur ce mouvement en Hongrie, suivi par Athanasia Kyunghee Chun de Daejeon University, Corée, qui a dit sur la perspective de ce mouvement dans ce pays asiatique et aussi sur Hanbat LETS à laquelle elle est impliquée. Gill Seyfang, d’East Anglia University, Royaume-Uni, a dit que les systèmes de Timebank, opérationels là, jouent un rôle complémentaire aux LETS(local exchange and trading systems).

Dans la dernière session Stephen DeMeulenaere, qui habité actuellement à Bali, Indonésie comme employé d’une fondation hollandaise Strohalm pour travailler pour la promotion de monnaies communautaires, a donné des examples en Asie du Sud-Est et d’autres parties du monde. Après Barbara Roßmeißl a montré son analyse sur le mouvement de RGT en Argentine, suivie par Heloïsa Primavera, de l’Universidad de Buenos Aires, qui a dit sur son Projet Colibri en Argentine et au Brésil.

J’ai été impressioné surtout par le fait que pas mal de participants partageait la conscience que nous avons besoin de créer des monnaies communautaires et d’autres systèmes pour surmonter des problèmes sociaux et économiques parce qu’ils sont étroitement reliés à notre système monétaire. Les résultats de cette conférence sortiront en anglais et allemand.


La Banque WIR: une initiative suisse pour aider aux PMEs

juin 3, 2006

Il y a quelques personnes qui mécomprennent que la monnaie locale et d'autres initiatives ne sont pas pour le secteur commercial: la banque WIR en Suisse, fondée en 1934, parvient à aider aux PMEs en leur offrant des emprunts à bon marché en sa propre monnaie complémentaire qui s'appelle WIR(« nous » en allemand).

Cette banque a été établie lors de l'époque quand la Suisse continuait encore de souffrir des impacts de la Grande Dépression. Il y avait quelques personnes qui connaissaient déjà l'idée de Gesell sur le "Freigeld"(argent libre: pour en savoir plus) et elles se sont rassemblées pour créer un cercle de compensation qui se transformerait en une banque coopérative. On payait en WIR au lieu du franc suisse(CHF) en tant que leur moyen d'échange car la circulation de l'argent traditionnel ne suffisait pas. Même si la banque WIR arrêta de suivre l'idée originelle gésellienne d'oxidation en 1948, elle sert encore aujourd'hui aux transactions parmi des PMEs suisses.

En général cette coopérative n'accepte que de PMEs. Les membres utilisent WIR(équivalent à CHF) en parallèle avec CHF en faisant des transactions avec d'autres membres de WIR(par exemple, WIR 30 + CHF 70). Ils jouissent aussi des emprunts en WIR avec le taux d'intérêt plus bas que celui en CHF car la banque WIR peut créer WIR par elle-même lorsqu'il lui faut emprunter CHF de la banque centrale avec le fardeau du taux officiel, et elle peut offrir, par exemple, un emprunt de 2% en WIR et un autre de 5% en CHF si le taux officiel est de 3%.

Un autre avantage pour les members de la banque WIR pour la joindre est l'augmentation de leurs clients: ceux qui ont WIR ne peuvent les dépenser à ceux qui n'en fassent pas partie(grandes entreprises ou entreprises étrangères), donc les membres de WIR ont l'avantage d'attirer plus de clients. C'est ainsi qu'ils forment un cercle danslequel reste leur pouvoir d'achat sans s'y échapper au-delà de la frontière.

Une enquête(en anglais) éprouve que la banque WIR équilibre les hauts et les bas économiques, en jouant un rôle complémentaire à l'économie conventionnelle(à se décrire la prochaine fois). Les membres de WIR font plus d'échanges quand l'économie suisse ne marche pas bien lorsqu'ils échangent moins pendant le boom, et ils ont moins de peur aux récessions économiques. On pourrait apprendre beaucoup de 70 ans de son histoire…

Un livre sur la Banque WIR(en anglais)


Manifeste de Monnaies Livres

Mai 22, 2006

Il y a quelques concepts sur lesquels nos sociétés sont basées aujourd'hui, tel que démocratie, droits de l'homme et liberté. Les suppresseurs de ces valeurs courrent le risque d'être condamnés par la communauté internationale lorsque les ONGs et autres défenseurs reçoivent, probablement, des supports du monde entier. Le Manifeste de Monnaies Livres est une bonne application de ce que le monde moderne a accompli jusqu'à maintenant sur le domaine économique. Il commence avec quelques références à la Déclaration universelle des Droits de l'Homme, adoptée en 1948 aux Nations Unies, en soulevant des questions au sujet de l'authenticité de notre système monétaire actuel.

  • Pas démocratiquement géré: l'argent est un outil dont tout le monde a besoin, mais actuellement il est géré des banques privées qui décident qui peut faire des emprunts = mettre des projets en jour.
  • Cher: les prêteurs d'argent sont obligés à payer les intérêts composés au-delà du capital lorsque les profits ne vont qu'aux poches de quelques mains.
  • Thésorisable: les porteurs d'argent peuvent retirer leur argent aussi long qu'ils veuillent, en perturbant sa circulation et ennuyant ceux qui en ont vraiment besoin.
  • Injuste: la même existence des intérêts composés augmente la richesse des riches au sacrifice de la majorité vaste des pauvres(lisez Kennedy pour en savoir plus).
  • Pas durable: notre système monétaire actuel est destiné à se collapser tôt ou tard parce qu'il exige une augmentation exponentielle pour toujours.

En bref, notre système monétaire est antidémocratique et rend ni des droits de l'homme ni de la liberté en considération. Il nous est donc important de nous souvenir que le système monétaire n'est pas une loi naturelle mais une convention qui était et encore aujourd'hui peut être arrangée pour les besoins humains. Par conséquent nous devrions le réviser si nous voulons que notre moyen d'échange serve pour nos valeurs…


Chiemgauer en Allemagne: Une nouvelle monnaie pour retrouver l’autonomie économique régionale

Mai 16, 2006

La mondialisation qui n'enrichit que peu de personnes du monde au détriment de la grande majorité engendre plusieurs contre-mouvements et quelques personnes perspicaces ont déjà trouvé qu'un autre système monétaire peut transformer complètement notre système socio-économique. Cette fois-ci j'aimerais décrire une initiative intéressante dans une petite collectivité pas éloignée de la merveilleuse expérience merveilleuse dans la décennie 1930s.

Prien am Chiemsee, quelques 80 kms à l'est de Munich, est une attraction bavaroise où milliers de touristes passent leurs vacances d'été sur le lac Chiemsee. Christian Gelleri, professeur d'économie à ce temps-là dans un lycée local qui avait appris Gesell, Wörgl et d'autres sujets en relation, a trouvé l'idée d'organiser un programme scolaire pour mettre en jour une monnaie locale en automne 2002. Six étudiantes étaient intéressées à joindre le Projet Chiemgauer qui en fait s'est démarré le janvier prochain.

Ce système a été conçu pour créer une relation "win-win" danslequel n'importe qui gagne entre les associations, les consommateurs et les entreprises locales. Chaque acteur a l’avantage suivant et ce moyen d’échange promeut la production et consommation locale.

* Association : acheter 100 Chiemgauers (€100) à €97 et le revend aux consommateurs à €100, en gagnant par conséquent €3 et le dépensant pour leurs propres activités
* Consommateurs : acheter 100 Chiemgauers à €100 et le dépenser dans les magasins membres à sa valeur nominale, en faisant donation par conséquent le 3% de leur consommation aux associations locales sans dépense supplémentaire.
* Entreprises locales : accepter 100 Chiemgauers et le dépenser pour d'autres entreprises locales ou le rachète en €95, en payant 5% de commission. Le 5% de commision est considérée comme frais publicitaire et ils peuvent ainsi attirer plus de consommateurs qui veulent aider leur collectivité.
* Bureau Chiemgauer : il vend 100 Chiemgauers à €97 et paie €95 au moment de la redemption. La différence de €2 est dépensée pour l'opération de ce système monétaire.

Dès sa mise en jour Chiemgaeur augmente avec succès ses utilisateurs aussi bien que leur chiffre d'affaire en Chiemgauer. Actuellement 700 consommateurs et 380 entreprises joignent ce système, en enregistrant la chiffre d'affaire de 720 000 Chiemgauers(Lisez ici pour en savoir plus). On espère plus de croissance car une carte à puce a été mise en pratique et cette expérimentation reçoit de plus en plus d'attention en toute Allemagne et à l'étranger.


Une monnaie locale pour relancer l’économie locale en Autriche

Mai 9, 2006

On racconte de la théorie de Gesell sur l'oxidation presque toujours en se référant à l'expérience historique de réussite qui eut lieu pendant la Grande Dépression à Wörgl, Autriche. Cette fois-ci j'aimerais vous montrer comment ce système monétaire fonctionna si efficacement pour aider la récupération économique de cette collectivité au Tyrol.

Cette petite ville, comme partout à cette époque-là, souffrait de la récession: 350 personnes étaient au chômage dans une petite ville avec la population de seulement 4 216 et l'assurance du chômage était déjà expirée pour plus de 200 d'eux au printemps 1932. Le revenu d'impôt de la mairie diminua et l'hôtel de ville aussi était au bord de la faillite. Alors le maire Michael Unterguggenberger décida d'émettre des "certificats de travail" en juillet 1932 en tant qu'une monnaie locale pour se débarrasser de cette situation critique.

On imprima des billets de 1, 5 et 10 schillings et l'hôtel de ville les paya aux ouvriers de bâtiment comme salaire. Le billet expirait chaque mois et il fallait coller un timbre d'un centième de sa valeur nominale pour le revalider. C'est-à-dire, votre « certificat de travail » de €10 n'est valide que jusqu’au 31 mai si vous le recevez aujourd'hui(09 mai) et vous aurez besoin d'acheter un timbre de €0,10 et le coller sur ce billet si vous ne parvenez pas à le dépenser avant de la fin de ce mois. Donc les porteurs de cette monnaie locale étaient conseillés de circuler ces billets plutôt que les amasser, en revigorant les activités économiques à Wörgl. La masse monétaire de seulement 5 490 Schillings en moyenne créa des transactions qui vallent plus de 2,5 millions de Schillings pendant seulement un peu plus qu'une année, en permettant à la mairie de dépenser plus de 100 000 Schillings pour ses travaux publics et en réduisant le chômage par 1/4. Il y avait même des personnes qui offraient de payer l'impôt en l'avance (feriez-vous ainsi si vous étiez assez riche?) parce qu'ils étaient si abondants.

Cependant, cette prospérité grâce à la monnaie parallèle effraya l'autorité centrale à Vienne et il fallait que Wörgl arrête la circulation de cette monnaie merveilleuse en septembre 1933: mais il avait de diverses médias qui faisaient le reportage sur ce succès qui prouva l'efficacité de la théorie de Gesell. Actuellement l'Institut Unterguggenberger travaille pour rassembler des matières en relation et pour encourager le "I-motion," l'initiative locale contemporaine, en recevant beaucoup de visites de ceux qui travaillent pour les expérimentations allemandes de "Regio"(monnaies régionales, à se présenter la prochaine fois).


L’oxidation, alias intérêt négatif, c’est quoi ?

Mai 4, 2006

Il est maintenant bien éclairé que le système monétaire d'aujourd'hui, basé sur le taux positif d'intérêt, est un grand obstacle contre notre style de vie durable aussi bien que nos activités économiques. Silvio Gesell (1862-1930), commerçant allemand-argentin et économiste, est un personnage remarquable qui suggéra comment réformer ce paradigme dans son chef-d'oeuvre « L'Ordre Économique Naturel ». (en allemand, anglais et espagnol)

Il commence sa discussion par le fait que l'argent jouit d'une position privilégiée en comparaison d'autres marchandises. Les biens en général sont dépréciés avec le passage du temps et vous ne pouvez pas vendre le journal d'hier ou des pommes de l’année dernière lorsque vous pouvez amasser votre argent aussi long que vous voulez sans souffrir aucune perte (en cas d'aucune inflation: notez que l'Allemagne adoptait l'étalon d'or quand il écrivit ce livre), ce qui permet aux porteurs de notes à charger les intérêts composés quand ils les prêtent à quelqu'un qui en ait besoin. Plus d'argent vous avez, plus de profit vous pouvez gagner par ce financement, en permettant aux super-riches à vivre seulement de tel revenu lorsque la plupart des pauvres sont demandés de leur contribuer.

Mais quelle était l'idée de Gesell?: « Abolir le privilège d'argent ». On préfère l'argent aux marchandises quand on épargne quelque valeur économique parce que l'argent reste inchangé, donc il arriva à concevoir d'imposer régulièrement un certain montant de "frais d'oxidation" aux porteurs de notes de papier pour les empêcher de les amasser (par exemple, mettre le timbre d'un-centième de la valeur nominale chaque mois: à être décrit plus la prochaine fois).

Cela créera un changement fondamental au système financier car c'est assez utile pour les emprunteurs: les prêteurs voient plutôt leur acte comme un moyen de se débarrasser de souffrir de la perte monétaire imposée par le frais d'oxidation qu'augmenter leur fortune et les emprunts avec l'intérêt négatif seront possibles quand le frais d'oxidation est assez haut: Dans le cas où le frais est un 1% par mois = environ 11,4% par année, il est meilleur de prêter US$1 000 pour recevoir seulement US$950 dans 12 mois que l'amasser chez soi et perdre plus qu'US$100. Le taux d'intérêt négatif donnera plus de chances à ces entreprises qui n'ont pas été financées jusqu'à présent à cause de leur basse rentabilité, plus de gens auront l'accès aux crédits = plus de liberté de diriger les activités économiques qu'ils veulent gérer et par conséquent il y aura plus de démocrqtie dans notre vie économique.

Bien que Gesell mourut en 1930 sans témoigner aucune exprérimentation à laquel sa théorie soit apliquée, l'histoire subséquente prouve qu'il avait raison. La prochaine fois je traiterai d'un succès historique.


Le taux d’intérêt et les projets à long terme

Mai 1, 2006

Les intérêts composés actuels sont pas seulement responsables de ce que j'ai représenté dans le dernier article mais aussi de mettre arbitrairement de l'argent aux projets à court terme lorsque ceux avec plus du temps trouvent difficile d’être suffisament financés. Stefan Brunnhuber, un autre Allemand qui traite de cette question, donne un éclairage sur tout ce sujet dans son livre « Wie wir wirtschaften werden » (à être publié en anglais comme « Our Future Economy »).

Disons que vous avez deux projets desquels choisir: auquel projet investiriez-vous?

a) un pin de €10 qui deviendra à €100 dans 10 ans

b) un chêne de €100 qui deviendra à €1 000 dans 100 ans

Le taux d'intérêt joue un rôle essentiel sur votre choix bien que la plupart de vous n'en êtes pas informé(e)(s): le taux d'intérêt positif est synonyme de la dépréciation des actifs futurs parce que ce qui sera plus grand dans le futur est plus petit dans le passé. Si le taux d'intérêt est fixé à 5% par année, votre €1 000 en 2006 équivaut à €1 628,89 (1000×1,05^10) en 2016, mais cela signifie que votre €1000 en 2016 est réduit à seulement €613,91 (1000/1,05^10) en 2006. De ce point de vue le pin vaut maintenant €61,39 lorsque le chêne ne vaut que €7,60 (1000/1,05^100) et tout le monde est incliné par conséquent à planter un pin lorsaue personne ne s'intéresse pas au chêne.

Cela explique pourquoi les entrepreneurs se dépêchent en Chine pour établir de nouvelles usines parce qu'on espère des profits immédiats. Les projets à long terme tels que reboisement et éducation sont improbables d'appeler l'attention des entrepreneurs parce qu'ils ne sont pas avantageux dans cette structure.

Mais ce paradigme verra un changement fondamental quand le taux d'intérêt est différent: les actifs futurs peuvent être appréciés au lieu d'être dépréciés dans le cas où l'on ait un taux d'intérêt négatif. Le pin vaudra €162,89 au lieu de €61,39 et le chêne €131 501,26 au lieu de €7,60 avec 5% de taux d'intérêt négatif.

Cela favorisera des projets à long terme ou ce qui produiront constamment le profit, en permettant à plus de projets d'être financés. Mais comment pouvons-nous rendre un taux d'intérêt négatif possible? La prochaine fois j'aimerais traiter de cette question.